Non classé Archives - GB Consulting
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DANS LES JEUX D’ AGATHE

Le réseau GB Consulting Partners vous propose de vivre les jeux 🇯🇵 en coulisses …

Découvrez notre série 🎥 « Dans les Jeux d’Agathe » en vous abonnant à notre chaîne YouTube GB Consulting Mental et Coaching

 

Habib BEYE – 7 Septembre 2020

Belle rencontre aujourd’hui dans les bureaux de GB Consulting à Paris.
Échanges très riches avec Habib Beye ancien international sénégalais, capitaine de l’Olympique de Marseille puis joueur de Newcastle ou encore Aston Villa, il est aujourd’hui entraîneur et consultant football pour Canal Plus.
L’optimisation de la performance et la place de la préparation mentale dans le football …
Un grand merci Habib pour ta disponibilité et le partage de ton expérience.
@biba2323officiel @greg.boulicaut
#preparationmentale 👉🧠

Agathe Antoine Greg – 2 Août 2020

Nous sommes fiers et heureux de vous annoncer notre collaboration qui vient de voir le jour en ce mois de juillet.
Nos différents parcours, expériences, carrières professionnelles et sportives, nous ont convaincus de nous associer dans notre démarche d’accompagnement mental des athlètes.
Dans une discipline où la relation entre le sportif et celui qui l’accompagne est primordiale, nous offrons aujourd’hui le choix du préparateur, proposons et unissons nos forces au profit de l’optimisation de vos performances.

Agathe – Antoine – Greg

@op_mental @perfomental @gb_consulting

AllJudo – 3 Avril 2020

GRÉGORY BOULICAUT, TÉMOIGNAGES D’UN PRÉPARATEUR MENTAL ET DE SES ATHLÈTES


La préparation mentale n’est plus réservée à une élite ou à des sportifs expérimentés en recherche de nouveaux axes de progression. De jeunes athlètes se tournent désormais vers la préparation mentale. Témoignages.

Grégory Boulicaut – coach mental – GB Consulting
« Je commence les accompagnements à partir du niveau cadets. D’ailleurs cette année, je travaille avec Ilana Bouvier -70 kg du Pôle Espoirs de Poitiers et David Ali K Pôle France de Strasbourg, 2 jeunes qui terminent 2ème du dernier Tournoi de France Cadets à Cannes. Dans la foulée Ils ont tous les deux été médaillés en European Cup, en Espagne et en Turquie.

Chez les juniors je travaille beaucoup sur la gestion des émotions, le contrôle du stress et la bonne maitrise de l’environnement. C’est aussi une histoire de confiance avec les sportifs, être à leur écoute. La solution est souvent en eux. Il n’y a pas de baguette magique, ni une seule formule : il faut s’adapter à la personnalité et aux besoins de l’athlète. Les aider à avoir l’esprit le plus libre possible afin d’être calme et concentré, et à construire leur routine de compétition. On cherche ensemble les petits détails qui vont faire passer un cap. L’objectif est de booster leur performance, et qu’ils prennent conscience de leur potentiel.

Cette année les athlètes juniors que je coache ont remporté trois médailles lors des derniers championnats de France juniors : Léa Fontaine (or), William Cysique (argent) et Léa Métrot (bronze).»

Théo Riquin – 21 ans – Sainte-Geneviève
3e des Championnats de France 1e division seniors
« J’avais un blocage en compétition, je n’arrivais pas à m’exprimer, pourtant à l’entraînement je me sentais fort. Maintenant aborder une compétition ce n’est plus du tout la même chose, je sais comment me comporter face aux évènements qui arrivent et du coup je me sens mieux je suis beaucoup plus à l’aise, ça a tout changé. Le fait de savoir pourquoi je m’entraîne, de m’entraîner vraiment quand j’en ai envie ça m’a sorti d’une spirale d’entraînement qui ne m’allait pas du tout et le fait d’en parler, d’en prendre conscience ça m’a hyper aidé. »
Le témoignage de Théo Riquin en vidéo : 
https://youtu.be/LhtFvKHOhh4

Coraline Marcus Tabellion – 21 ans – Flam 91
3e aux championnats du monde militaires
«J’avais un blocage dans ma tête, je n’avais pas confiance en moi et j’avais du mal à prendre du plaisir pendant mes entraînements. Du coup de parler, de me confier à quelqu’un d’extérieur ça m’a ouvert les yeux, ça m’a ouvert l’esprit (…) J’arrive à voir mes entraînements autrement que quand ça allait mal et que c’était limite une corvée d’aller à l’entraînement. La meilleure chose que le coaching mental m’a apporté pour l’instant c’est la reprise du plaisir à l’entraînement. »
Le témoignage de Coraline Marcus Tabellion en vidéo : 
https://youtu.be/W29Ynf8sdsU

William Cysique – junior – ACBB
2e des championnats de France juniors
« Il n’y a pas que dans le judo que la préparation mentale m’apporte du bon. Il y a aussi dans la vie de tous les jours. Je suis moins stressé, je trouve quelqu’un à qui parler si ça va pas, ou si j’ai des bonnes nouvelles ou des mauvaises nouvelles. »
Le témoignage de William Cysique en vidéo : 
https://youtu.be/1cCTKK4grVo

Léa Fontaine – junior – Sainte-Geneviève Sports
Championne d’Europe juniors
« Il n’est jamais trop tard pour se rendre compte si on a besoin d’un préparateur mental ou pas, il faut s’écouter. Je tiens à remercier « Greg » qui m’accompagne dans mon parcours et avec qui on fait du super boulot. »
Le témoignage de Léa Fontaine en vidéo : 
https://youtu.be/3yBiH8YX6-8

En savoir plus sur GB consulting :
Site web : 
www.g-b-consulting.fr
Instagram : 
https://www.instagram.com/gb_consulting/
Facebook : 
https://www.facebook.com/preparationmentaledessportifs/

 

Le Parisien – 8 Avril 2020

Brétigny-sur-Orge : un préparateur mental apporte son aide à distance aux sportifs confinés

Grâce aux moyens de communication modernes, ce spécialiste peut échanger directement avec les judokas, basketteurs et autres athlètes qu’il assiste en temps normal.

Licenciée au PSG judo et confinée chez elle, Mélanie Vieu apprécie la méthode de Grégory Boulicaut, son préparateur mental. DR

Par Gérald Moruzzi

Le 7 avril 2020 à 16h42

Pas de longs entraînements dans les salles et terrains de sport, pas de matchs ni de compétitions… Depuis trois semaines et le début de la période de confinement, les sportifs ont beaucoup de temps pour gamberger. Grâce aux moyens de communication modernes, Grégory Boulicaut reste disponible pour les aider dans leurs réflexions.

À la tête du club de judo de Brétigny-sur-Orge, ce professionnel âgé de 47 ans porte aussi la casquette de coach en développement personnel, mais également celle de préparateur mental. Judo, mais aussi basket-ball ou motocross… Ses clients pratiquent un sport souvent à un haut niveau d’exigence et de compétition. « J’aide les athlètes à booster leurs performances, notamment en leur faisant prendre conscience du potentiel qu’ils peuvent avoir », explique en connaisseur ce judoka et marathonien, qui apporte également son expertise à des patrons de PME comme de grandes entreprises.

Membre de l’équipe féminine de Thouars Basket 79 (Deux-Sèvres), Siga Camara a aussi été aidée par Grégory Boulicaut./DR  

« Etre prêt mentalement pour l’après confinement »

« J’accompagne aussi ces sportifs pour qu’ils parviennent à gérer leurs émotions, comme les baisses de motivation ou de confiance qui peuvent apparaître tout au long d’une saison, précise-t-il. C’est aussi vrai pour la période particulière qu’ils vivent actuellement, dont l’impact psychologique n’est pas neutre. Je les aide à être prêt mentalement pour l’après confinement. »

Cet appui, tarifé en fonction du sport, la jeune judokate essonnienne Katie Pelamatti en bénéficie. « La préparation mentale m’a permis plusieurs choses, comme bien fixer mes objectifs, prendre confiance en moi ou savoir gérer mon stress, explique la médaillée de bronze en catégorie juniors lors des derniers Championnats d’Europe en Ecosse. En ce moment, les séances me permettent de réécrire les objectifs sans timing précis, car on ne sait évidemment pas quand cela va reprendre. »

La fin de cette période, voilà ce qu’attend chaque jour Mélanie Vieu, licenciée au PSG judo et vice-championne de France première division catégorie séniors. « J’avais déjà passé quelques semaines sans entraînement avant le début du confinement, à cause d’une entorse de l’épaule, mais là ça commence à faire long », avoue cette cliente de Grégory Boulicaut.

Yoga et méditation comme routine

Soucieuse de garder un bon état de forme pour la suite, la jeune femme continue de se dépenser entre les murs de son foyer. Elle a aussi l’esprit plus au clair, grâce à l’aide apportée par Grégory Boulicaut. « J’ai essayé par curiosité et je dois dire que cela fonctionne bien, confie-t-elle. Je suis désormais plus concentrée, je suis plus dans l’instant présent. »

Inclues dans cette préparation mentale, les séances matinales de yoga et de méditation le soir ponctuent ses journées de confinement. « Je pense que je les garderai comme routine après tout ça », avance la judokate, qui a hâte de retrouver les tatamis.

Huffpost – 13 Avril 2020

Coronavirus: comment les sportifs de haut niveau gèrent le stress provoqué par l’épidémie

Conditionnés pour affronter l’échec, la défaite ou la blessure, les champions, quel que soit leur sport de prédilection, doivent faire face à une situation unique.

 

SPORT – Des mois de préparation réduits à néant, un futur grandement incertain et une motivation nouvelle à forger. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, les sportifs du monde entier se retrouvent face à une situation déroutante: les échéances qu’ils visaient en 2020 ont été reportées voire annulées, et il leur faut rebondir au plus vite tout en étant confinés. 

Or si du côté de la préparation physique, l’écrasante majorité des pros et même des athlètes de haut niveau en général disposent toujours de moyens de pratiquer leur discipline ou du moins d’exercer leur corps, c’est au niveau du mental que la période peut être difficile à vivre. 

 

Comment ne pas hurler à l’injustice quand la compétition pour laquelle on se prépare depuis des années disparaît soudainement? Comment ne pas céder à la panique quand on perd ses chances de briller et d’aller briguer un nouveau contrat? Comment ne pas céder à la crainte du vide quand on ne peut plus sortir pratiquer son sport?

 

Une réaction profondément humaine

Les athlètes sont préparés à ce genre d’événement, à perdre, à ne pas avoir de compétition à cause de la météo. La vraie question c’est de savoir comment ils vont s’approprier la situation”, répond d’emblée au HuffPost Barbara Meyer, ancienne snowboardeuse reconvertie dans la préparation physique puis le coaching, et autrice de plusieurs ouvrages sur l’importance de la préparation mentale dans la vie des sportifs. 

Pour elle, certains vont y voir un défi et une opportunité, quand d’autres vont perdre en motivation et entrer dans une zone de panique. “Le but est de donner du sens à ce qu’ils vont traverser”, précise auprès du HuffPost Grégory Boulicaut, ancien joduka et marathonien, qui intervient désormais auprès de nombreux sportifs professionnels avec son cabinet de préparation mentale et de coaching. “J’essaie de leur faire comprendre qu’ils ont tout simplement une réaction humaine face au changement.”

Car pour lui, il est normal de ressentir de la tristesse, de la frustration, de l’injustice, du refus, de la peur ou de la colère quand son monde s’effondre et que ses objectifs s’évaporent. Le tout est de relativiser et prendre de la hauteur pour continuer à avancer. 

 

Faire d’un pépite une pépite”

Pier Gauthier, ancien tennisman professionnel devenu entraîneur auprès par exemple de Gaël Monfils avant de se spécialiser dans le coaching mental dans le sport et jusqu’au poker et à l’e-sport, va dans le même sens que ses collègues. “Je travaille avec une méthode qui tourne autour d’objectifs que l’on se fixe”, explique-t-il au HuffPost. “Et mes athlètes sont préparés à ne pas forcément atteindre leur objectif. Or comme là il est inatteignable, il s’agit de fixer de nouveaux objectifs et de repartir.” 

Pour lui, “le grand danger, c’est de laisser les athlètes seuls face au vide” que peut représenter ce confinement. “Le moment où l’on doute, c’est l’équivalent du burn-out dans la vie professionnelle”, complète Barbara Meyer. “Le sportif est réglé comme une horloge, sa vie tourne autour des entraînements et des compétitions Alors quand les routines disparaissent, il perd sa direction. Que faire de ce temps libre? Et plus largement: quel sens a désormais ma vie?” 

 

D’après les trois préparateurs mentaux, la réponse à cette interrogation légitime est toute trouvée: “S’ils se lèvent avec un nouvel objectif et s’ils savent ce qu’ils visent chaque matin, alors ce confinement doit devenir une opportunité”, résume Pier Gauthier. Ce qui fait dire à Grégory Boulicaut qu’il faut “faire d’un pépin une pépite”. 

Yoga, méditation, hygiène de vie et visualisation

Pour y parvenir, de nouvelles activités peuvent ainsi être mises en place, toujours avec l’idée de transformer l’écueil de l’épidémie en moyen d’amplifier son talent et de revenir encore plus fort. Grégory Boulicaut évoque par exemple la sophrologie, le yoga ou la méditation. “Autant de choses que l’on avait évoquées pendant toute la saison et que l’on n’avait pas le temps de mettre en place avec des compétitions toutes les deux semaines”, précise-t-il. 

 

Prenant l’exemple des pros du jeu vidéo ou du poker qu’il accompagne, Pier Gauthier évoque aussi le cadre de vie que les champions n’ont jamais le temps d’améliorer du fait du rythme effréné de leur discipline. ”Ça peut passer par l’alimentation, le sommeil, l’hygiène de vie, l’apprentissage d’une langue. C’est propre à chacun, mais tous vont se trouver des objectifs.” 

 

Et les trois spécialistes interrogés par le HuffPost d’ajouter de concert un dernier aspect: la visualisation, aussi appelée imagerie mentale. “Le but est  d’essayer de créer ou de recréer des situations pour s’y projeter mentalement, et y retrouver ou envisager des sensations”, décrit Grégory Boulicaut. En basket par exemple, une joueuse peut visualiser son tir à trois points pour se préparer à la future sensation en match. “Un joueur de golf, de chez lui, est capable de solliciter les bonnes zones de son cerveau et donc s’exercer même durant cette période”, ajoute Pier Gauthier. 

Les sportifs sont ceux qui s’en sortiront le mieux

En effet, comme le dit Barbara Meyer, “des études prouvent qu’en visualisant son muscle travailler, on obtient jusqu’à 20% de force supplémentaire”. Autant d’éléments qui font qu’un athlète qui a recours à la visualisation pourra récupérer son meilleur niveau et même progresser en période de confinement. “C’est la base de la méthode pilate: se concentrer sur un muscle et le faire fonctionner à son optimum. Et ça donne des résultats bluffants”, s’enthousiame celle qui exerce aujourd’hui dans la Silicon Valley auprès de start-up. 

En clair, pas besoin de s’inquiéter outre-mesure pour vos sportifs préférés: ils sauront traverser, peut-être mieux que personne d’ailleurs, cette période historique. ”Encaisser les erreurs, les déceptions, les défaites, les sportifs savent faire”, rassure Pier Gauthier. “Intuitivement, plein d’athlètes vont rebondir immédiatement et mettre à profit ce temps.” 

 

D’autant qu’au contraire de la blessure qui ne pénalise qu’un seul champion, la planète entière se retrouve à l’arrêt. “Il faut juste se dire que tout le monde est dans le même bateau”, insiste Barbara Meyer, qui voit les plus forts mentalement sortir infiniment grandis de cette période. “C’est même une rare occasion de gagner du temps dans la carrière d’un sportif.” 

 

Et la coach de conclure: “Pendant le confinement, il faut travailler sur la stabilité émotionnelle et la confiance en soi (donc se dire que l’on n’a pas fait tout ça pour rien), sur la motivation et envisager la suite avec des objectifs.” Elle termine: “C’est une vraie opportunité de prendre le contrôle de son mental.”

 

Accompagner les managers et sportifs

Pour les dirigeants comme les sportifs,
il faudra « transformer ce pépin en pépite »

Fondateur du cabinet GB consulting, Grégory Boulicaut est coach en développement personnel pour des managers et dirigeants d’entreprise, et également préparateur mental de sportifs de haut niveau. Une double casquette qui a lui permis d’observer pendant le confinement, de nombreuses similitudes entre le monde de l’entreprise et le monde du sport.
Pendant le confinement, quelles observations avez-vous pu faire entre le milieu du sport et celui de l’entreprise ?
Grégory Boulicaut : 
« Pendant le confinement, j’ai continué à accompagner des managers d’entreprises ainsi que des sportifs de haut niveau. Et une des observations que j’ai pu faire, est qu’il y a peu de différences entre les deux milieux, et même de nombreux points communs, comme le maintien de la motivation et de la confiance en soi, la capacité d’adaptation ou encore la recherche de performance. Par exemple, sur le sujet de la motivation, sportifs et managers ont dû retravailler leurs objectifs afin de garder leur motivation avec un parallèle commun, l’incertitude des dates et du timing.
 
Alors que les compétitions sportives s’annulaient les unes après les autres, les sportifs se sont retrouvés perdus et sans objectif précis. Se préparer pendant des années à une compétition et voir qu’elle n’aura pas lieu est très dur à encaisser. Et pour ceux dont l’événement a été reporté, mais dont la date n’est pas certaine, il est aussi très compliqué de se remotiver face à un objectif aussi flou.

« Managers et sportifs sont passés du déni à l’acceptation, puis à l’engagement en s’adaptant sans cesse »
Avec les managers, c’est la même chose. Pour ceux qui avaient l’habitude de passer du temps sur leur lieu de travail ou ceux qui se déplaçaient régulièrement, ils ont fait un virage à 180 degrés avec le confinement. Par ailleurs, dans les entreprises, des objectifs sont définis et répartis tout au long de l’année, et le fait d’avoir arrêté assez brutalement leur business a provoqué une grande déstabilisation et incertitude chez les dirigeants et managers. J’ai pu utiliser aussi des outils communs pour les accompagner comme par exemple la courbe du changement de « Kubler-Ross » : managers et sportifs sont passés du déni à l’acceptation, puis à l’engagement en s’adaptant sans cesse et en explorant des sujets laissés parfois trop longtemps au point mort. »
Le confinement et le déconfinement bouleversent notre société. Que conseillez-vous à vos clients pour rebondir ?
G. B. :
 « Il sera très important pour les deux milieux de prendre le temps de faire un bilan afin de comprendre ce qui a bien fonctionné et ce qui a moins bien marché. On ne peut pas ne pas faire de bilan pour une seule raison : il reste des incertitudes à ce qu’on puisse être à nouveau confinés à un moment. Si on tire pas le bilan de ce confinement maintenant, cela va être plus compliqué si on était amenés à être confiné de nouveau.
 
Dans le monde de l’entreprise, le télétravail se pratiquait déjà avant le confinement (seulement 3% avant et 40% après le confinement), mais de manière minoritaire et ce n’était pas très fluide. En parallèle, pour beaucoup d’entraîneurs sportifs, les préparations physiques à distance par exemple, sans présentiel, n’étaient pas envisageables. Avec le confinement, ces deux mondes se sont finalement rendus compte qu’il y avait des choses assez intéressantes dans les pratiques utilisées pendant cette période. De nombreuses entreprises et de fédérations sportives étaient en transformation avant ce confinement, je fais l’hypothèse que cette situation aura un effet accélérateur pour les deux mondes, sportif et entreprise. »

Un effet accélérateur, c’est-à-dire ?
G. B. : « Une nouvelle donne économique se dessine dans les deux mondes : la fragilité financière du monde associatif sportif, tout comme les difficultés économiques rencontrées par de nombreuses sociétés. La démonstration n’est plus à faire, des entreprises commencent déjà à voir leur trésorerie dans le rouge. Je pense notamment à Alinea, Naf Naf, La Halle, le groupe André etc… qui viennent de se déclarer en redressement judiciaire. Dans le sport, la situation financière est là aussi très compliquée. Il est possible que dans les clubs et associations sportives, il y ait une perte des licenciés. Certains parents auront peut-être des réticences à réinscrire leurs enfants par exemple.
« Pour les deux secteurs, il faudra se reconstruire et s’adapter. Le déconfinement ne va pas tout résoudre »
Quelque soit le sport, si vous perdez une partie de vos licenciés cette année, ce sera très difficile. Car dans un sport, pour pouvoir financer entre autres le haut niveau, il faut des licenciés. C’est ce qui donne l’opportunité aux athlètes de haut niveau de se mettre dans les meilleures conditions pour réaliser leurs objectifs. Pour les deux secteurs, il faudra se reconstruire et s’adapter. Le déconfinement ne va pas tout résoudre. Il va redonner certainement de l’énergie mais en parallèle, c’est une étape qui restera anxiogène car les mois qui arrivent restent encore incertains. C’est la raison pour laquelle, mon conseil est de ne pas hésiter à faire accompagner les managers et les sportifs dans cette période particulière. Pour sortir grandi de cette période je les invite à transformer ce pépin en pépite ».

Carnet de Bord AllyTeams

Grégory est un ancien athlète de haut niveau en judo. Il intervient aujourd’hui en qualité de coach mental de dirigeants d’entreprise et de sportifs de haut niveau.

La force mentale une clé pour la performance – Fort de vingt années d’expérience dans le retail et l’industrie à des postes de manager et cadre dirigeant, j’ai décidé de créer le cabinet GB Consulting en 2015. Diplômé d’HEC, j’accompagne des managers, dirigeants et sportifs de haut niveau. Coach en développement personnel et préparateur mental, j’observe au quotidien de nombreux points communs entre le monde du sport et celui de l’entreprise.

Comment devient-on « coach mental » de dirigeants d’entreprises et de sportifs de haut niveau ?

Adepte très tôt du dépassement de soi, de l’atteinte des objectifs et de la performance, j’ai découvert la préparation mentale à la fin des années 90 pour m’aider à préparer des marathons internationaux. Le préparateur avec lequel j’ai travaillé avait été formé par Raymond Abrezol, un sophrologue suisse spécialisé dans l’accompagnement des sportifs en associant deux pratiques, la sophrologie et la préparation mentale. Ce dernier a accompagné en 50 ans des centaines d’athlètes vers une médaille olympique.
Pour ma part, je suis convaincu que la place du mental est déterminante dans la recherche de la performance. J’ai pu le vivre par exemple comme sportif lors de ma participation au marathon du Mont Blanc, mais aussi en tant que dirigeant d’entreprise lors des transformations menées post crise de 2008. C’est en mettant l’humain au cœur de mon fonctionnement que j’ai souhaité fonder le cabinet GB Consulting en 2015 au sein duquel j’accompagne, en qualité de coach mental, des athlètes et des managers dans leurs projets et parcours professionnel.

Quels sont les points communs entre l’accompagnement de sportifs et de dirigeants d’entreprise ?

C’était le thème d’étude de mon mémoire à HEC pour lequel j’ai interviewé des dizaines d’athlètes, d’entraineurs et de nombreux dirigeants pour comparer leur vision de la performance, ce qui m’a permis de conclure que les frontières étaient très proches. La recherche de motivation, la confiance en soi, la capacité d’adaptation, la gestion des émotions ou encore l’agilité, sont autant de sujets complexes que partagent ces deux populations. Ces points communs sont présents dans le quotidien mais également dans les outils utilisés pour améliorer la performance. C’est donc avec cette double casquette de coach et préparateur mental que j’exerce mon métier.

Oser la confiance – C’est le titre du premier livre en développement personnel que j’ai lu à sa publication en 1996, écrit par Vincent Lenhardt, qui fût le premier à introduire le coaching en France.
J’applique ce principe depuis de nombreuses années : cela permet de responsabiliser, libérer les énergies et exploiter son potentiel. Dans l’entreprise comme dans le sport, en osant la confiance, les objectifs deviennent communs, les actions prennent sens, et la vision est partagée. Les conditions pour atteindre son niveau de performance optimal sont alors réunies.

La psychologie positive – Autrement appelée la science du bonheur, adopter cette science dans son quotidien est un gage certain d’une meilleure maitrise de ses émotions, d’une bonne connaissance de soi et d’une ouverture sur ses intuitions afin d’aider à « lâcher prise ». Le lâcher prise, c’est vivre pleinement au présent, travailler sur ce que l’on maîtrise et accepter chaque journée comme elle vient.
C’est également, dans la vie personnelle et professionnelle, s’habituer à regarder le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, et face à des situations imprévues, complexes, voire déstabilisantes, « faire d’un pépin une pépite ».

Efficience et résilience – Dans le sport, comme en entreprise, l’efficience mesure la performance en mettant en rapport les résultats obtenus et les ressources mobilisées.
Dans un monde changeant fait d’incertitudes, il est nécessaire d’être agile dans tous les domaines, de savoir adopter la bonne posture face à l’environnement et aux décisions, et de faire face à l’adversité. Cela introduit la notion de résilience, en étant capable de se réinventer pour le meilleur par la remise en question, la réadaptation d’objectifs afin de surmonter les freins et obstacles et garder ainsi la motivation en toutes circonstances.

Le monde change, dans ce contexte j’émets l’hypothèse que les champions de demain devront être capables d’associer, en permanence, efficience et résilience. Sénèque disait, « il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va », cette citation me motive au quotidien pour aider sportifs et dirigeants à travailler leur force mentale pour performer et devenir le meilleur de soi-même.

NOUT Sport 31/07/2020

👉 Préparateur mental

👉 « En tant que préparateur mental j’accompagne les sportifs dans l’optimisation de leur performance. Je travaille avec eux sur les thèmes suivants : la connaissance et l’estime de soi, la fixation des objectifs, la confiance , la motivation, la gestion des émotions et la concentration. »

👉 Comment il a découvert sa pratique : « Je suis coach en développement personnel en entreprise et j’ai été sollicité par des sportifs pour les aider mentalement, c’est donc en toute logique que je me suis tourné ensuite vers la préparation mentale des sportifs. »

👉 5 ans d’activité

👉 Exerce au cabinet GB Consulting

👉 Une anecdote sur un ou une sportive que t’as accompagné ?  « Une photo de Léa Fontaine championne de France juniors de judo qui montre sa tête avec son doigt après avoir gagné sa finale en février 2020 pour faire un clin d’œil à la préparation mentale ! »

👉 Les 5 clés de la réussite dans son activité « Il faut de l’écoute, de la détermination, de la bienveillance, du respect et aimer le challenge. »

👉 Son principal objectif : « Aider les sportifs que j’accompagne à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. »

👉 « Ce qui me motive c’est la recherche de la performance. »

👉 La préparation mentale est un outil pour tous niveaux alors n’hésitez pas à me contacter … @gb_consulting @greg.boulicaut

GB Consulting coache et accompagne Hubby Confiac

GB Consulting est fier de vous annoncer qu’il va coacher et accompagner dans son projet Hubby Confiac Champion de France Cadet de Judo en 2017, pensionnaire du Pôle France de Marseille et Licencié à L’OJ de Nice.

Nouveau partenariat avec Jérémy Hauquier

gb consulting jeremy hauquierGB Consulting est fier de vous annoncer la signature d’un partenariat avec Jérémy Hauquier, grand espoir du Motocross Français.
Cet accompagnement répond à l’engagement sociétal du cabinet, de soutenir et aider de jeunes athlètes du sport Français.

 

Découvrez Jeremy Hauquier :

– Triple Champion de France Juniors de course sur sable.

– Vainqueur de l’Enduro du Touquet Juniors 2017

– 10ème de l’Enduro du Touquet 2019 – Pilote le plus jeune du Top 10

 

GB CONSULTING référencé datadock

gb consulting reconnu datadock

La qualité des formations GB CONSULTING a été confirmée par Datadock

 

Depuis Juillet 2017, GB CONSULTING est reconnu organisme de formation de qualité par DATADOCK. Nos prestations de formation répondent aux 6 critères du Décret Qualité du 30 juin 2015. Cela veut dire que nos formations sont finançables par l’ensemble des financeurs de la formation professionnelle.

 

Datadock : de quoi s’agit-il ?

Créée par un groupement de 20 financeurs de la formation professionnelle (appelés OPCA), Datadock est une base de données numérique qui référence les organismes de formation conformes avec les critères de qualité imposés par la nouvelle réforme de la formation professionnelle. Le référencement sur Datadock est la condition sinequanone pour permettre le financement d’une formation par un OPCA ou le Fongecif.

 

GB Consulting, organisme de formation référençable

Pour être reconnu organisme de formation référençable par l’ensemble des financeurs, GB Consulting a dû se soumettre à 21 indicateurs d’évaluation définis selon 6 critères :

  1. L’identification précise des objectifs
  2. L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi, pédagogique et d’évaluation
  3. L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation
  4. La qualification professionnelle et la formation continue des équipes chargées de la formation
  5. Les conditions d’information au public sur l’offre de formation
  6. La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires

 

Pour plus d’informations :

https://www.data-dock.fr/

[Portrait] Qui est Sarah Léonie Cysique ?

Championne de Judo soutenue par GB Consulting coaching

En septembre, Sarah Léonie Cysique a remporté 2 médailles au Championnat d’Europe Juniors de Judo en Slovénie : Médaille de Bronze individuelle et Médaille d’Or par équipe. Elle représentera la France les 20, 21 et 22 octobre à Zagreb au Championnat du Monde Juniors. 

Toute l’équipe GB Consulting est fière de la soutenir et l’accompagner. Pour vous la faire découvrir un peu plus, nous vous invitons à lire l’interview de Sarah réalisée par notre rédaction il y a quelques semaines. 

Pourquoi le Judo ? Qu’est ce qui t’a amenée vers ce sport ?

J’ai commencé à 4 ans, ma mère voulait que je fasse un sport de combat. Au départ, elle souhaitait que je fasse du Karaté mais il n’y avait pas de club de karaté là où j’habitais. J’ai donc commencé le Judo dans le club à côté de chez moi à la Ferté-Milon.

Quelles sont les qualités et compétences requises pour être sportif de haut niveau ?

Il faut aimer faire ce sport. Je pense qu’il faut être déterminé, savoir ce que l’ont veut. Il faut aussi être courageux car il y a beaucoup de sacrifices à faire. Mais pour moi le plus important, c’est avoir beaucoup de mental, surtout sur le tapis : il n’y a pas que le physique, il y a surtout le mental.

Qu’est ce qui est le plus difficile en tant qu’athlète de haut niveau ?

Il faut accepter de faire des sacrifices. Par chance, je n’en ai pas fait tant que ça jusqu’à maintenant. J’ai juste manqué quelques anniversaires de copains mais pour le moment, j’arrive à tout concilier… j’arrive encore à partir en vacances ! Donc pour le moment, ce n’est pas trop difficile.

Le plus facile ? Les avantages ?

J’ai la chance de pouvoir voyager dans le monde entier, j’ai beaucoup d’amis à l’étranger. Moi qui suis timide à la base, sans le Judo, je n’aurais jamais eu autant d’amis à travers le monde ! Cela me permet en plus de travailler mon anglais.

As-tu déjà eu envie d’arrêter ?

Oui à l’âge de 11-12 ans, j’ai eu envie d’arrêter car j’étais la seule fille dans le cours. Mais mes parents et des amis de mes parents m’ont forcée à continuer car j’avais de bons résultats. J’ai donc continué et ensuite ça s’est enchaîné : le goût de l’effort et l’envie de gagner sont vite arrivés. Et depuis, je n’ai jamais eu envie d’arrêter.

As-tu des idoles dans ce sport ?

J’admire beaucoup Automne Pavia car ce n’était pas inné chez elle et elle a dû beaucoup travailler pour en arriver là. J’admire son mental.

As-tu eu déjà peur de tes adversaires ?

Je me suis déjà demandée si j’allais arriver à faire une prise mais je n’ai jamais eu peur d’un adversaire : nous avons tous deux bras, deux jambes. En revanche, j’ai tendance à trop réfléchir.

Quel est ton projet futur en Judo ?

À court terme, je vise le podium des Championnats Europe et Monde Junior. À long terme, je vise évidemment les JO : j’aimerais vraiment atteindre ce but et pouvoir faire partie de cette aventure.

Parallèlement au Judo, tu intègres l’INSEP en Septembre, que comptes-tu faire plus tard comme métier ?

Je ne pense pas que je continuerai à travailler dans le domaine du Judo. J’aimerais travailler avec les animaux, surtout avec les chiens : devenir maître chien dans l’armée ou la gendarmerie ou alors éducateur canin.

Que fais-tu de ton temps libre ?

Je faisais du piano mais j’ai arrêté. J’aime beaucoup danser, je fais beaucoup de rollers en ce moment et de l’éducation canine avec mon chien.

 

Toute l’équipe de GB Consulting souhaite bonne chance à Sarah pour les Championnats du Monde qui se dérouleront en Croatie en Octobre 2017 !